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La fourbure

12 avril

La fourbure

Symptômes de la fourbure


Le cheval se campe sur les antérieurs il semble « marcher sur des œufs ». Il porte son poids sur l’arrière de son corps pour soulager son avant-main.
Les sabots antérieurs sont généralement chauds et douloureux au sondage (pincement du sabot avec une pince à sonder).
Le cheval est parfois en sueur et sa fréquence cardiaque est plus élevée que la normale (28/40 battements par minute)
Son rythme respiratoire est accéléré (respiration normale 8-16 mouvements par minute) et sa température corporelle augmente (température normale 37°5 / 38°).
Tremblements, signe faisant penser à une colique.
Dans les cas très graves perforation de la sole par la pression de la troisième phalange.

 

Causes de la fourbure

Alimentation trop riche en glucides, (surproduction d’acide lactique) ce qui diminue le PH de l’intestin et provoque la dégradation de certaines bactéries, qui libèrent toxiques (endotoxines) responsable d’empoisonnement et de troubles de la coagulation.
Excès de nourriture notamment en rapport avec le travail demandé.
Mise au pré au printemps sans réduction importante de la ration alimentaire (fourbure de pâturages ou de printemps).
Travail trop intense notamment sur terrain dur.
Abreuvement trop brutal avec une eau trop froide,
Parturition (mise bas) difficile pour les juments avec ou sans infection (métrite).

Traitement

En attendant le vétérinaire ou le maréchal ferrant vous pouvez doucher les membres du cheval à l’eau froide afin de réduire la douleur. Evitez absolument de le faire marcher.
Traitement d’anti-inflammatoire non stéroïdien (AINS) pouvoir antalgique et antiagrégant plaquettaire. Et surtout réduire son alimentation au foin et rien de plus pendant au moins 24h a 48h.

Ce que faisaient nos grands-parents pour soigner la fourbure

(à ne surtout pas faire !!)

Faire saigner deux jours consécutifs, aux deux côtés du col.
Faire avaler une cuillerée de sel fondu dans une pinte d’eau.
Frotter bien les quatre jambes avec un mélange d’un quarteron d’essence et de térébenthine avec une poignée de sel dissous dans une chopine de vinaigre et autant d’eau de vie.
Promener souvent le cheval, et de le tenir toujours bien couvert.
Apres avoir fait saigner le cheval, plusieurs lui font avaler de l’excrément d’homme, délayé dans une pinte de lait doux, ce qui guérit également. D’autres emploient pour le même effet les porreaux qui croissent au bas des jambes, ils en coupent la quantité d’une cuillerée bien menue, qu’ils font bouillir dans une pinte de Genèvre ou de brandevin ou de vin, et le font avaler un peu tiède.

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