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Les allergies

14 juin

Les allergies

Le traitement de l’allergie

Un traitement médicamenteux symptomatique par antihistaminiques ou par corticoïdes peut être prescrit pour calmer les symptômes de l’allergie. La suppression de l’exposition à l’allergène en cause est nécessaire pour éviter la récidive des manifestations allergiques. La désensibilisation rend la personne tolérante à l’allergène.

LE TRAITEMENT DES SYMPTÔMES D’ALLERGIE

Les médicaments disponibles pour calmer les symptômes d’allergie

  • Les antihistaminiques

Les antihistaminiques dits de deuxième génération (cétirizine, lévocétirizine, fexofénadine, loratadine, desloratadine, mizolastine et ébastine) sont les plus utilisés car ils ont peu d’effets secondaires (somnolence et augmentation de l’apétit). Ils sont actifs sur les symptômes de rhinite, conjonctivite et sur les démangeaisons, mais ils sont sans effet sur l’asthme.

Ils sont disponibles sous forme de comprimés et pour certains en collyre et  nasal.

  • Les corticoïdes

Leur action anti-inflammatoire calme les symptômes d’allergie.
Hormis leur utilisation par voie injectable dans les situations d’urgence, les corticoïdes sont surtout utilisés par voie nasale ou par inhalation.

  • L’adrénaline par voie injectable

C’est le traitement d’urgence du .

Le choix du traitement selon les manifestations d’allergie

Une fois le diagnostic de l’allergie posé, le médecin prescrit un traitement qui dépend du type d’allergie :

  • la rhinite allergique est souvent améliorée, selon son intensité, par des antihistaminiques et des traitements locaux par de solutions nasales (corticoïdes ou antihistaminiques) associés aux lavages de nez ;
  • l’asthme est traité de façon à calmer la crise aiguë. Si nécessaire, un traitement quotidien par inhalation de corticoïdes peut être prescrit ;
  • la conjonctivite allergique est soulagée par les antihistaminiques et l’utilisation de collyres antihistaminiques ;
  • l’urticaire (associée ou non à un œdème) n’est pas toujours synonyme d’allergie. Lorsque l’allergie est présente, hormis le traitement de sa cause, il est nécessaire de recourir aux antihistaminiques, voire aux corticoïdes ;
  • l’eczéma atopique est traité par l’hydratation permanente de la peau, par des substances émollientes et l’application de corticoïdes, si nécessaire ;
  • le choc anaphylactique est une manifestation allergique particulière. C’est une urgence médicale traitée par l’injection intramusculaire d’adrénaline, souvent sous forme auto-injectable.

Le traitement médical permet le plus souvent de restaurer la qualité de vie en améliorant, ou en faisant disparaître, les symptômes d’allergie.

Le traitement du choc anaphylactique

Voici la marche à suivre :

  • Sur les conseils de votre médecin, gardez toujours sur vous, y compris lors de vos déplacements, une trousse d’urgence contenant un stylo d’adrénaline auto-injectable.
  • Apprenez, ainsi qu’à votre entourage, à reconnaître les premiers signes du malaise et à manipuler le stylo, à l’aide d’un stylo d’entraînement.
  • En pratique, vous positionnez le stylo auto injectable sur le côté antérolatéral (bord extérieur) de votre cuisse et vous maintenez une pression sur le bouton déclencheur pendant dix secondes.
  • Après toute injection d’adrénaline, une surveillance médicale s’impose ! Appelez le 15 ou le 112 à partir d’un téléphone fixe ou d’un téléphone portable même bloqué ou sans crédit.

LA PRISE EN CHARGE DE LA CAUSE DES ALLERGIES

Le traitement de l’allergie, le plus efficace, est la suppression de l’exposition aux allergènes responsables des symptômes. Une désensibilisation peut aussi être proposée.

Supprimer si possible l’exposition aux allergènes

L’éviction de l’allergène est possible dans certains cas.

C’est souvent vrai lorsque l’ est alimentaire (trophallergène) ou médicamenteux ou lorsqu’il s’agit d’une allergie aux poils d’animaux.

C’est plus difficile quand il s’agit d’une allergie aux acariens.

L’éviction est impossible en cas de pneumallergène (pollen, , acariens…)

La suppression de l’exposition à l’allergène est également difficile lorsque l’allergène est mal identifié, difficile à éviter ou lorsque les allergènes sont multiples.

Allergie : quand peut-on avoir recours à la désensibilisation ?

Lorsqu’un ou deux allergènes sont responsables de manifestations allergiques gênantes, l’allergologue peut proposer à son patient une désensibilisation.

La désensibilisation (ou immunothérapie spécifique) consiste à administrer, pendant une période de longue durée (plusieurs années), des extraits d’allergènes à doses progressives, de façon à stimuler le  et à rendre la personne tolérante à la substance.

Celle-ci est réalisée par injection sous-cutanée sous contrôle médical ou par prise sublinguale, selon les résultats du bilan allergologique.

Les allergènes pour lesquels cette désensibilisation est la plus efficace sont les acariens, certains pollens et le venin d’hyménoptères (guêpes…)

Des effets secondaires (déclenchement d’une rhinite, d’une crise d’asthme, apparition d’une chute de tension…) survenant après l’administration du produit peuvent être des signes d’alerte et obliger à interrompre le traitement.

Les effets bénéfiques sont souvent perçus au bout de quelques mois et persistent après l’arrêt du traitement.

La désensibilisation est contre-indiquée :

QUELQUES RÈGLES DE BASE EN CAS D’ALLERGIE

Si vous souffrez d’allergie, gardez en tête les recommandations suivantes :

  • Si j’ai une allergie, je n’oublie pas de le signaler à tout professionnel de santé qui ne me connaît pas.
  • Je respecte mon traitement, même si je vais mieux : je ne le modifie pas et je ne l’arrête pas sans avis médical.
  • Je consulte mon médecin traitant en cas de complications ou d’effets indésirables du traitement.
  • Je suis les recommandations de mon médecin concernant mes habitudes de vie.
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